La syncope est parfois appelée « évanouissement ou coma ». Mais ces termes ne sont pas très appropriés puisqu’avant de s’évanouir, la personne doit d’abord subir à des étourdissements et à une faiblesse. Et cela la conduit à un état inconscient. Dans la plupart des cas, les patients atteints de syncope retrouveront rapidement leur pleine conscience.
En quoi consiste une syncope ?
La syncope s’agit littéralement d’une suspension de la conscience ou d’un évanouissement. Elle est donc une perte soudaine de conscience de quelques secondes à quelques minutes et est unie à une baisse de la force des muscles, accompagné d’une chute.
Actuellement, la syncope représente environ 10% des activités des services d’urgence qui veillent sur notre santé. L’avantage est que la reprise de conscience du sujet est rapide.
Quels sont les effets d’une syncope ?
Généralement, la syncope est sans danger si elle est de courte durée, sauf si elle est d’origine cardiaque. Des complications peuvent survenir dans ce cas. Il est à noter qu’une syncope prolongée pourra entraîner des conséquences graves comme des lésions cérébrales, le coma et même des lésions cardiovasculaires.
Dans la plupart du temps, les chutes sont notamment inévitables en syncope. Puisqu’ils peuvent provoquer des ecchymoses, des blessures, des fractures et même des saignements, ce qui est plus risqué que la syncope elle-même.
Les gens subissant des syncopes répétées choisissent un jour de changer leur mode de vie à cause de leur peur de récidive comme le fait d’avoir peur à conduire un véhiculer pour ne pas causer un accident. Ces personnes peuvent ainsi devenir plus stressés, plus anxieux et elles pourront même restreindre leurs activités quotidiennes.
Quels sont ainsi les facteurs de cette syncope ?
- Une obstruction mécanique
Elle consiste à une barrière empêchant le sang de circuler vers le ventricule gauche ou droit. Elle est causée par des maladies cardiaques ou pulmonaires aiguës : sténose de la valve aortique, infarctus du myocarde, embolie pulmonaire, dissection aortique, hypertension pulmonaire, cardiomyopathie hypertrophique.
- Un réflexe du système nerveux central
Face à des événements spécifiques toux violente, digestion, miction, défécation, fatigue extrême, hypoglycémie réactive, perte d’énergie, etc.) ou à des émotions fortes, le système nerveux autonome peut s’activer et provoquer une vasodilatation. En activant les poumons et les nerfs de l’estomac, y compris le nerf vague, la fréquence cardiaque (ou bradycardie) réduira également. Nous parlons ainsi d’inconfort vasovagal.
- Une hypersensibilité sinocarotidienne
Elle est liée à l’apparition d’une bradycardie perpétuée (rythme cardiaque lent) et même d’un « arrêt cardiaque ». C’est le résultat de la compression du sinus cervical localisé à l’extrémité supérieure de l’artère carotide. Cet inconfort est dû à la compression du cou : le cou s’étire et se retourne, se rase et se noue.